J’ai passé mon confinement à Naples. J’y ai rencontré des tas d’amis, certains peu fréquentables, d’autres inestimables. Certains généreux, d’autres méchants, parfois cruels. Mais jusqu’au dernier jour, leur compagnie m’a été indispensable et leur présence à mes côtés inaliénable. C’est avec beaucoup d’émotion que nous nous sommes quittés.
Cette ville est devenue la mienne, ses habitants mes voisins, ses ruelles mon labyrinthe. Sa crasse est devenue mon quotidien, sa flamboyance ma flamme intérieure.
En réalité, j’y ai passé 60 ans, résumés en 2000 pages.
J’ai lu L’Amie Prodigieuse.