Honnis soit le CO2 !
Maintenant que tout le monde (ou presque) a compris que les émissions de gaz à effet de serre menacent la stabilité de la planète et des économies nationales, on s’engage (ou du moins on le fait croire) pour des alternatives en matière d’énergie. En France :
1er engagement :
Le forcing sur les voitures électriques. Dernier signe connu : les aides post-covid à l’industrie automobile ne porteront QUE sur les voitures électriques, qu’on présente comme le véhicule d’avenir pour sauver l’environnement.
2ème engagement :
Sous prétexte de renouveau énergétique, mais surtout sous la pression du lobby électrique qui a très mal pris la baisse de consommation liée aux règlementations de 2012 en matière d’isolation thermique des logements, l’Etat a décidé de revoir sa politique en matière de chauffage domestique. Finis, les encouragements au solaire, géothermique ou aérothermique pour remplacer le mazout. On revient au tout électrique (et au tout nucléaire) des années 70, quitte à truquer les critères d’évaluation des diagnostiques énergétiques, faisant fi des économies d’énergies et surtout du portefeuille des consommateurs (cf « que choisir » n° 589)
Aaah ! l’électricité !
Energie propre, facile à produire, et qui peut rapporter gros à l’Etat en taxes prélevées au consommateur via EDF et consorts. Car l’électricité, c’est cher pour le consommateur, c’est pas si propre que ça (rdv à Tchernobyl ou Fukushima), et encore moins écologique.
En effet, une des principales conséquences du réchauffement climatique dû aux émissions de CO2 est (outre les 9 milliards d’euros annuels dépensés en Europe pour en réparer les dégâts) la sécheresse croissante dans des pays à climat jusque là tempéré. Qui dit sécheresse, dit pénurie d’eau, la plus grande menace pour l’équilibre environnemental de la planète.
Or, si la moitié de l’eau consommée en France l’est pour l’agriculture, presqu’un quart l’est pour la production d’électricité. (On prend la mesure, du coup, de l’impact réel sur les ressources en eau de l’interdiction de laver sa voiture en été…).
Alors préconiser l’électricité au nom de la protection de l’environnement, …c’est un leurre, une entourloupe, qu’il faut refuser de gober !
Notons que, la fabrication d’une batterie représentant environ 40% de l’empreinte carbone d’une voiture électrique, on a calculé qu’en France celle-ci économisera la moitié du CO2 d’un véhicule Diesel seulement au bout de …11 années ! Et il n’est toujours pas prévu, à ce jour, de plan d’élimination des déchets engendrés par ce type de véhicules : quelques millions de batteries non recyclables…
Alors, les voitures électriques, des voitures « vertes » ?!…
Et en route pour la ronde infernale : le CO2 provoque la sécheresse – l’eau manque – on remplace le CO2 par l’électricité – l’électricité a besoin d’eau – l’eau manque. Bilan environnemental ?…
D’où le dilemme : Carbone et Mégawatt sont dans un bateau. Tous deux tombent à l’eau. Qui reste-t-il dans le bateau ?
…L’air, …le vent, …le soleil.
Fiables, inépuisables et sans danger.
Bien vu les deux qui tombent à l’eau !!