Mais oui ! Pourquoi pas des toilettes sèches ?…
Comment ça marche ?… Principe de base : on creuse un trou et on remplit au fur et à mesure de gravier ou de sciure qui absorbe matières et odeurs. On faisait pareil autrefois, au fond du jardin. On appelait ça « faire caca dehors », et c’était une sacrée galère !
Alors on a trouvé des systèmes plus confortables. On installe carrément un siège, un abattant, un seau à l’intérieur du siège, un abri tout autour. Et quand le seau est plein, on le vide dans le jardin. …« A qui le tour, pour la corvée de chiottes ?!… » Le miracle de la chasse d’eau nous avait débarrassés de cette tâche quelque peu incommodante, les toilettes sèches nous l’ont fait redécouvrir. Mais comme c’est pour la planète, on le fait avec plaisir.
Techniquement, à part en appartement, les toilettes sèches sont à la portée de toute habitation, y compris en intérieur (la corvée de ch… en serait juste un peu moins aisée). Mais il faut savoir balayer ses réticences et faire fi des progrès de l’hygiène domestique acquis en plusieurs décennies. Tout le monde n’est pas prêt à empiler les cacas les uns sur les autres, même en ayant soin d’intercaler une couche de sciure à chaque fois. Un peu comme un mille-feuille. Le pipi constituant un liant indispensable à l’homogénéité du produit final.
En fait, beaucoup de ménages pratiquent déjà le principe des toilettes sèches (excréments + sciure + vidage du récipient), mais pour les chats.
Alors si Minou peut le faire, pourquoi pas nous, direz-vous ?!…
La conception d’une toilette seche, en plus des competences mecaniques, demande aussi des connaissances dans des domaines comme la biologie, la pedologie, l’agriculture, mais aussi en electrochimie. La toilette Creapills, n’a malheureusement pas integre les 3 principes de l’Assainissement Ecologique ou SAINECO: introduire les dejections dans le sol, mais pas n’importe comment!