Carlos Ruiz Zafon est un écrivain espagnol contemporain, rendu très célèbre par son roman L’Ombre du Vent, vendu à 10 millions d’exemplaires. Cette saga n’est pas un livre, c’est un monde. Ce n’est pas un monde que vous pouvez habiter; c’est un monde qui vous habite, et ne vous lâche plus dès lors que vous en avez franchi la frontière.
L’Ombre du Vent a une suite : Le Jeu de l’Ange. A la page 24 du Jeu de l’Ange, j’ai lu ceci :
« L’envie est la religion des médiocres. Elle les réconforte, […]et leur permet de justifier leur mesquinerie et leur jalousie au point de croire que ce sont des vertus, et que les portes du ciel s’ouvriront seulement pour les malheureux comme eux, qui passent dans la vie sans laisser plus de traces que leurs sordides tentatives de rabaisser les autres et si possible de détruire ceux qui, par le simple fait d’exister et d’être ce qu’ils sont, mettent en évidence leur pauvreté d’esprit, d’intelligence et de courage. Bienheureux celui que les crétins lapident, car son âme ne leur appartiendra jamais. »
J’ai croisé il y a quelques mois quelques uns de ces crétins, qui ont voulu me rabaisser. Peut-être même me détruire. Carlos Ruiz Zafon vient de me faire comprendre qu’en me lapidant, ils ont fait de moi une bienheureuse.